Finance verte

Placer son argent en tenant compte de l’écologie : fonds verts ou fonds environnement ?


Investir pour le développement durable, c’est possible. Alors que l’écologie est au cœur des préoccupations dans les logements, les transports, les vêtements ou encore l’alimentation, investir de manière responsable est primordial pour allier placement financier et respect de l’environnement.

Qu’est-ce qu’un fonds vert ?

On parle de fonds verts ou de finance verte pour désigner le financement de projets et d’entreprises axés sur l’environnement et l’économie durable. En investissant dans ces structures, l’épargnant soutient la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.

La finance verte bénéficie du soutien de l’Etat français dans le cadre de l’Accord de Paris et de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (en savoir plus), tous deux adoptés en 2015. Le premier vise à contenir la hausse des températures en dessous de 2°C dans les 195 pays signataires. Quant à la loi pour la croissance verte, elle cible les émissions de gaz à effet de serre qui doivent être réduites de 40 % entre 1990 et 2030.

Comment investir dans la finance durable ?

Pour placer son argent tout en tenant compte de l’écologie, il existe plusieurs supports :

  • Compte titre ordinaire,
  • Plan d’Épargne en Actions (PEA),
  • Livrets,
  • Comptes à terme,
  • Obligations,
  • Assurance-vie,
  • Plan épargne retraite (PER)
  • Épargne salariale ou retraite collective.

Ces supports regroupent des fonds verts, qui comportent des risques de perte en capital plus ou moins élevés, comme tout placements financiers. Il peut s’agir d’obligations vertes, également appelées green bonds. Leur fonctionnement est proche de celui des obligations classiques, mais le projet porté doit avoir une dimension écologique. L’investissement responsable peut également s’effectuer via des obligations convertibles, des bons de caisse, des EFT (trackers), du private Equity, du crowdfunding ou encore des OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières).

Deux labels pour y voir plus clair

Qui dit finance verte dit également « greenwashing ». Autrement dit, une pratique de communication qui a pour but de se donner une image responsable et écologique alors que ce n’est pas toujours le cas. Dans ce contexte et pour protéger les épargnants, le gouvernement a mis en place deux labels officiels qui permettent de s’assurer de l’engagement des fonds choisis.

Le label Greenfin

Il garantit l’engagement environnemental des produits financiers et permet d’investir en toute transparence. Il s’applique à des fonds financiers français, européens et de pays tiers, qui investissement dans des projets de transition écologique et énergétique.

Le label ISR

ISR signifie « investissements socialement responsables ». Créé par le ministère des Finances, cet outil sert de référence aux épargnants français et européens qui veulent s’orienter vers des entreprises porteuses de projets durables.

Placements responsables : quelques exemples

Placer son argent dans des fonds verts, c’est faire le choix de soutenir l’économie locale, le développement durable et les initiatives en faveur de l’environnement.

Parmi les projets financés, on trouve par exemple la rénovation d’immeubles ou de logements anciens pour les rendre plus performants, la construction de bâtiments passifs ou économes en énergie, la dépollution de sites, des prêts aux commerces bio, etc. Citons également le cas d’un agriculteur qui a décidé de contribuer au financement d’un parc éolien à proximité de ses terres.

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